Articles tagués : Histoire de coudre

Bonne fête maman

Je n’aime pas spécialement le côté commercial de certaines fêtes comme la saint Valentin que je n’ai jamais fêté. La fête des mères quand on est enfant, c’est mignon… Puis faire un cadeau pour sa maman devient compliqué, certes les fleuristes ont besoin de nos achats après cette période bien difficile mais j’ai préféré lui fabriquer quelque chose… Elle a eu un sac pour son anniversaire donc pour changer, j’ai choisi un vêtement… Je lui avais déjà cousu une chemise mélilot, jamais montrée d’ailleurs mais elle lui était un peu juste, surtout à la poitrine. Une blouse ample, c’est moins risqué.

J’avais justement dans le stock une jolie viscose à lisière, parfaite pour une blouse coquelicot! J’adore ce patron déjà réalisé ici ou ici pour moi… Peu de prise de risque, donc si on amidonne bien le tissu hyper fluide pour se faciliter la couture.

 

Ce modèle est vraiment mis en valeur par l’assortiment des tissus. Avec un tissu à lisière, on se facile la tâche, les tissus sont coordonnés. Je me suis appliquée sur la parementure au  milieu, elle est faite de deux morceaux, j’ai fait bien attention à aligner joliment les feuilles.

J’adore la finition au bas des manches: elles sont resserrées par une série de 5 petits plis.  Comme dans tous les patrons de Frédérique, on retrouve cette pointe d’originalité qui fait sa spécialité. Les explications sont elles aussi très faciles à suivre et tout roule! La seule difficulté réside dans la couture de la parementure au milieu.

Pour bien réussir l’ourlet du dos liquette, je couds une ligne de points à 0,75 cm puis je replie deux fois en marquant bien au fer. Je termine en piquant l’ourlet.

La blouse a eu l’air de plaire à ma maman, je l’aurais bien gardée pour moi même si elle n’est pas à ma taille et trop grande pour moi, elle va avec plein de vestes de ma garde-robe.

Cahier des charges

Patron blouse coquelicot d’histoire de coudre coupée en 38 pour ma maman

Viscose achetée au poids en Alsace pour 3-4€

Publicité
Catégories : couture femme | Étiquettes : | 5 Commentaires

De toutes les matières…

De toutes les matières, c’est le velours que je préfère en ce moment! Pourtant, je l’avais un peu boudé, je le trouvais très connoté années 70 comme le formica ou la fausse fourrure, je me rappelle très bien avoir porté des pantalons en velours pattes d’eph’. Mais il faut dire que le velours est revenu en force dans les vitrines des magasins et je suis retombée sous son charme. J’avais trouvé dans la caverne aux tissus alsacienne de très jolis velours de toutes les couleurs, j’en ai pris trop peu, hélas, je le regrette. J’ai déjà transformé un superbe velours vert en veste topaze.

J’avais pris aussi un très joli velours brique et pour lui, j’ai tout de suite pensé à la robe Citrine toujours d’histoire de coudre. C’est une très jolie robe que je n’avais cousue qu’une fois ici,  hélas le feuillage métallisé n’a pas bien tenu au fil des lavages et je n’avais pas pu porter ma robe bien longtemps. Je récidive donc avec une citrine version sans manche et avec col, j’adore la porter comme une robe chasuble avec un pull fin ou un sous-pull.

 

Citrine est une jolie robe porte-feuille féminine avec ses découpes princesses. L’originalité de cette robe, c’est que le croisement se fait avec une fermeture éclair longue de 50 cm prise dans la couture du côté devant gauche et du pan devant gauche.

Je n’avais pas abaissé les pinces poitrine pour la première et je ne me suis pas méfiée… La gravité fait-elle son oeuvre avec le temps? Plus je vieillis et plus il faut que j’abaisse les pinces poitrine… Snif.

J’ai  de nouveau coupé un 36, pour la première, j’avais repris les coutures dos, côtés et devant droit et j’avais  cousu les marges à 1,5 cm du bord au lieu de 1 cm prévu. Pour celle-ci, j’ai gardé des marges de 1 cm partout mais il y a légèrement trop de tissu  au niveau du milieu dos. Une prochaine fois, j’ajusterai les coutures du dos au niveau de la taille.

J’adore ma nouvelle robe en velours qui sied bien aux temps hivernaux. En bas, j’ai réalisé un ourlet machine. Comme je suis petite, je n’ai pas ajouté les marges d’ourlet de 4 cm et la longueur me convient bien.

J’ai aussi ajouté un bouton pression cousu à la main pour maintenir le pan intérieur de la robe bien en place. Il ne se voit pas, il est cousu sur les marges de couture. J’ai aussi fixé la parementure intérieure avec des points invisibles à la main et un point machine dans le sillon des coutures des épaules.

Bon ça meule comme on dit dans le Haut-Doubs! Je vous laisse et me met en chasse d’une idée de patron pour un joli velours moutarde à grosses côtes tout doux que j’ai dans le stock.

Cahier des charges

Patron: Robe Citrine d’histoire de coudre coupée en 36

Velours brique acheté au poids en Alsace

Fermeture éclair métallique séparable de 50 cm achetée chez Mondial Tissus

Catégories : couture femme | Étiquettes : | 19 Commentaires

Un poco loco

La veste  Topaze  de Frédérique d’histoire de coudre est un modèle que j’adore. J’en ai déjà réalisé 3:  une première version en jean bleu, une version dans un jean ciré rose, une version en jean moutarde. En observant les vitrines, ce que je fais vraiment très rarement vu que je n’achète plus de vêtement,  j’ai vu plein de vestes en velours coupées comme des vestes en jean.

Ça m’a donné envie d’en avoir une moi aussi. J’avais justement dans le stock un velours d’un joli vert qui se mariait parfaitement à un jacquard trouvé lors de notre dernière virée tissus.  Si on m’avait dit que je porterais des têtes de mort! Mais il est magnifique ce jacquard, très lumineux, il me fait penser au dia de los muertos et au film Coco que j’avais vu il y a quelque temps avec le petit.

Comme pour la veste précédente, j’ai opté pour des pressions métalliques achetées chez déco cuir qui vont avec la pince et le jeu de pose dédiés.

Quel joli mix de tissus!  Ohj’adore!

La pointe dos est toujours aussi mignonne et facilement réalisable grâce au pas à pas concocté par Frédérique.

Tout roule, vraiment, quand on suit les explications à la lettre. J’ai raccourci les manches de 2 cm en n’ajoutant pas les marges de coutures au bas des manches et sur un côté long du poignet. c’est parfait comme cela.

J’adore les deux poches poitrine avec leur rabat dont le montage est plutôt malin. Pour vous aidez à réaliser ces poches un peu techniques, j’ai photographié et expliqué toutes les étapes dans cet article.

Pour cette veste velours, je n’ai pas réalisé les surpiqûres avec un fil cordonnet contrastant. J’ai utilisé un point déco de ma Bernina.

Ay, mi amor ! Il me faudra attendre la fin de l’hiver pour porter ma jolie veste. Cela me rend una poca loca.

Cahier des charges

Patron : veste Topaze d’Histoire de coudre coupé en 36 pour mon 36

Pressions vieil argent de 12 mm de chez déco cuir qui vont avec la pince et le jeu de pose de chez déco cuir également

Velours côtelé et jacquard tête de mort  achetés au poids pour environ 5 €

Catégories : couture femme | Étiquettes : | 2 Commentaires

Les feuilles mortes

Les couleurs automnales m’ont inspirées ce petit haut iolite de chez Histoire de coudre. Comme d’habitude, chez cette marque, les patrons sont originaux et bien travaillés.

L’originalité, pour iolite, réside dans ses manches. Ce sont des manches marteaux. Le principe est le même que pour la manche raglan sauf que la découpe haute remonte davantage, jusqu’au milieu dos. C’est la deuxième iolite qui me permet de monter ce genre de manche, je n’en avais jamais vues auparavant, même dans le commerce. Mais peut-être qu’avant de coudre, je faisais moins attention à la construction des vêtements.

Pour le corps de la blouse iolite, deux versions sont proposées, la première version, plus technique, avec une ceinture a été réalisée ici. J’ai choisi pour changer la version droite qui est assez ample et ainsi, porter la blouse dans un pantalon. Les manches peuvent être longues ou courtes. Avec ce crêpe au joli tombé, j’ai préféré la manche courte évasée. Je trouve, en plus, que la manche longue est finie trop simplement.

Devant, l’encolure ronde est finie proprement grâce à une parementure intérieure et une patte de boutonnage. La blouse est entièrement boutonnée, j’avais hésité pour le choix des boutons, merci aux copines instragrameuses qui m’avaient conseillée ceux-ci, ils sont parfaits.

Comme d’habitude, chez Histoire de coudre, tout roule. Les explications sont très détaillées et faciles à suivre. Frédérique est vraiment pédagogue et j’apprécie toujours d’apprendre de nouvelles techniques.

Cahier des charges

Patron iolite d’Histoire de coudre coupé en 36

Boutons du stock achetés à 50 % lors du déstockage de ma mercerie

Crêpe achetée au poids pour 2-3€ environ

Catégories : couture femme | Étiquettes : | 8 Commentaires

It de l’automne

Depuis le début du mois de novembre, je participe à un défi photo couture lancé par ma copine Virginie sur instagram avec le #defiphotocouture, son défi a beaucoup de succès, je suis contente pour elle. Elle demandait en ce jour de nous présenter notre « it de l’automne ».

En fait, la petite veste en jean, c’est un « it » pour toute l’année. J’adore la petite veste en jean. Quand Frédérique m’avait proposé de tester le patron Topaze qu’elle mettait au point, ma première version en jean bleu m’avait ravie bien que ma machine à coudre Brother m’ait mangé les boutonnières. J’avais même réalisé une version dans un jean ciré rose, hélas le jean ciré a souffert pendant les lavages à la machine et il est un peu passé, du coup, j’avais une excuse toute trouvée pour me coudre une nouvelle veste Topaze.

Comme pour la veste rose, j’ai opté pour des pressions métalliques achetées chez déco cuir qui vont avec la pince et le jeu de pose dédiés.

La pointe au dos est toujours aussi mignonne, j’ai choisi, pour l’automne, ce joli jean marron/moutarde acheté au poids avec les copines blogueuses d’Alsace. Il présente comme des bandes très discrètes, j’aime beaucoup et j’ai essayé de soigner les raccords quand c’était possible.

J’adore les deux poches poitrine avec leur rabat dont le montage est plutôt malin. J’ai lu, sur un blog, qu’il y aurait une coquille dans les explications pour le montage des poches. Personnellement, je n’ai trouvé aucune coquille, nulle part. J’ai photographié les étapes de montage des poches pour aider les couturières qui pourraient se trouver en difficulté lors de cette étape.

Attention! Il faut bien ajouter les marges de couture conseillées dans les explications. Deux cm doivent être ajoutés en haut la pièce milieu devant 2. Ces 2 cm sont repliés de 2X 1cm pour faire l’ourlet. Après avoir marqué l’ourlet au fer, on le pique en mettant si on le souhaite du fil cordonnet dans la canette.

On surfile le bas de la pièce poche, puis, on pose la poche endroit contre envers du devant 2 en faisant correspondre les crans. Attention, encore, aux marges de couture, il faut ajouter 1 cm tout autour de la poche.

La poche, quand on fait correspondre les crans, se situe 2 cm plus bas, c’est tout à fait normal. On pique le bas de la poche au ras du surfil en mettant du fil cordonnet dans la canette, ça fait une jolie piqûre en V.

Puis on coud les pièces 1 et 3 qui maintiennent la poche en place.

Tout roule, vraiment, quand on suit les explications à la lettre. Je regrette juste de ne pas avoir raccourci les manches de 3 cm comme pour les versions précédentes. Les manches sont un poil longues mais ça passe.

J’adore la couleur de ma nouvelle veste automnale qui va super bien avec ma nouvelle blouse iolite que je ne saurais tarder à vous montrer!

Cahier des charges

Patron : veste Topaze d’Histoire de coudre coupé en 36 pour mon 36 sans modification

Fil cordonnet pour les surpiqûres.

Pressions vieux cuivre de 12 mm de chez déco cuir qui vont avec la pince et le jeu de pose de chez déco cuir également

Jean marron acheté au poids pour environ 5 €

Catégories : couture femme | Étiquettes : | 18 Commentaires

Back to black

Voilà bien longtemps que je n’avais pas cousu de vêtement noir. Le dernier était celui-ci.

J’annonce la couleur: noire mais aussi la taille. Ce n’est pas ma taille, ces deux coutures sont des cadeaux et ne me sont pas destinées.

On commence avec le cadeau de la fête des mères: une chemise mélilot de Deer and Doe. J’ai choisi un imprimé plutôt classique, ma maman, elle ne fait pas vraiment dans la fantaisie.

C’est ma 4ième chemise Mélilot, donc je maitrise bien le montage qui est simple: pas d’empiècement dos, pas de parementure de boutonnage, manches tombantes avec des petits revers. Je trouve toujours le dos un poil long et la forme liquette au dos trop prononcée.

La chemise n’a pas été très facile à réaliser car le tissu, une sorte de mousseline, est très fin et fragile, j’ai tiré un fil sur le devant rien qu’en le manipulant et il se froisse facilement. L’autre revers de la médaille plus intéressant, c’est que le vêtement, très léger, sera très agréable à porter en été.

Elle a eu l’air de plaire à ma maman, l’avenir me dira si elle l’adoptera et la portera.

Le 2 ième cadeau, toujours pas à ma taille, est destiné à un swap organisé sur Thread and needles. Ce n’est pas à proprement parlé un swap car la personne à qui on destine la couture sera celle qui nous gâtera en retour. Les binomes sont connus par avance.

Ma swappée, Ratenous sur Thread and needles, apprécie les tissus fluides.

Je lui ai donc cousu une blouse coquelicot de chez histoire de coudre en 38 dans une viscose garnie de mignonnes paquerettes dont j’ai utilisé la lisière pour réaliser les parements devant.

Ce patron se prête vraiment bien aux tissus à lisières et le résultat me plait beaucoup, j’ai bien envie de me refaire la même une taille en dessous. J’espère que ma swappée aimera autant que moi ce modèle et le tissu choisi. J’aime toujours autant les 5 petits plis qui resserrent de façon originale les bas des manches.

Le dos, assez ample grâce au pli d’aisance, dispose d’une forme liquette.

Le colis est parti! Je montrerai sur instagram ce que j’ai reçu.

Cahier des charges

chemise melilot de deer and doe coupée en 38.

Tissu libellule acheté au poids, vu la légèreté du tissu, ça ne m’a quasiment rien coûté.

Boutons noirs achetés en solde lors du déstockage de ma mercerie, 0,20 centimes pièce.

Blouse coquelicot d’histoire de coudre coupée en 38

Viscose issue du même endroit

Catégories : couture femme | Étiquettes : , | 10 Commentaires

Roar

Lolite est le nouveau patron de Frédérique, créatrice d’histoire de coudre. Préparé pour la grande mercerie à Paris le  15 novembre, j’ai eu la chance de réaliser ce patron en avant première. Plusieurs versions sont possibles, j’apprécie, quand j’achète un patron, de pouvoir le refaire de façon différente.
J’ai choisi la version cintrée dans une viscose légère et fluide et des manches longues. Cette version présente une ceinture doublée et une partie basse faite d’une basque avec deux petits plis devant et des fronces derrière.
Il y a une parementure pour finir l’encolure proprement et une patte de boutonnage , j’ai brodé des boutonnières sur la basque alors que le patron ne le prévoyait pas mais ça me semblait logique de boutonner toute la blouse.

Je suis plutôt contente de mes raccords tigres… J’ai aussi cette viscose en kaki et en grand métrage, il va me falloir trouver d’autres patrons pour écluser tous ces tigres, espérons qu’après la tendance flamands roses, on assiste à une tendance tigres, j’ai de quoi faire, hé, hé.Le seul reproche que je pourrais faire à ce patron, c’est la longueur des manches et leur largeur. Il faudrait que j’ai le courage de les reprendre, je pourrais les raccourcir et les froncer puis ajouter un bracelet de manche.

J’ai vraiment aimé le montage des manches marteaux. Je n’avais encore jamais rencontré un patron avec de telles manches et j’aime beaucoup apprendre de nouvelles techniques. Avec Frédérique, je ne m’endors jamais sur mes lauriers, ses patrons ont toujours un zeste d’originalité. Malgré le côté technique de cette blouse avec une patte de boutonnage, des fronces, des plis, une parementure, une ceinture doublée, les explications toujours détaillées chez Frédérique permettent à tout le monde de réaliser Lolite sans encombre.

Cahier des charges

Patron Lolite d’Histoire de coudre coupé en 36

Boutons du stocks

Viscose fluide achetée au poids en Alsace et comme la viscose ne pèse pas lourd, il m’en reste bien 3 m et pareil en kaki… Vivement qu’elle arrive la tendance tigre!

Catégories : couture femme | Étiquettes : | 7 Commentaires

Deuxième coquelicot

J’avais vraiment aimé coudre ma première blouse coquelicot petits oiseaux pour notre rencontre entre couseuses en juillet, ici. J’ai retrouvé à cette occasion un autre tissu oiseaux avec lui aussi une lisière.

Comme pour la première, j’ai utilisé la lisière pour la parementure devant.
Sur la première, je m’étais trompée sur le montage des devants. De façon machinale j’avais cousu les deux parties devant endroit contre endroit. Il faut les coudre envers contre envers, puis on coud la parementure. Sur la première, les finitions intérieures n’étaient pas parfaites et cela m’étonnait que Frédérique n’ait pas indiqué de surfiler les coutures du milieu devant. L’erreur venait de moi, j’avais mal lu les explications.La manche 3/4 est resserrée par une série de 5 petits plis.
Le dos est un peu plus long que le devant et j’aime bien sa forme liquette.J’aime vraiment ce modèle qui se prête joliment aux tissus fluides, idéale pour l’été. J’ai coupé un 36 sans modification, j’ai juste fait deux lignes de fronces sur la tête d’emmanchure au lieu d’une seule comme préconisé dans les explications. cela permet de mieux résorber l’embu.

Catégories : couture femme | Étiquettes : | 12 Commentaires

Under pressure

Chaque rencontre avec les copines couturières alsaciennes, c’est un peu une fête…On achète des tissus, pas mal de tissus… Ce qui déjà en soit, pour une addict comme moi, est vraiment très chouette. Et puis, on se lance des défis … Et j’ai raté les deux derniers, la loose.

Pour le défi volant de février, j’ai pas mal cogité, je n’aime pas vraiment les volants en plus… Et puis j’ai opté pour un patron du magazine Burda de mars 2015, en me disant qu’il fallait bien que je me lance un jour dans la traduction du langage burdesque. Mais bien mal m’en a pris, voilà un joli flop couture… J’ai coupé un 36, la plus petite taille proposée pour ce modèle et c’est trop grand. Enfin trop grand , pas partout… Je n’ai rien compris aux explications, j’ai mal monté la parementure de boutonnage, ce qui fait que je suis étranglée quand je ferme le dernier bouton, la loose.

Et le comble, hein, c’est que j’ai monté un des volants devant sur l’envers du tissu, re-la loose… Je l’ai portée quand même, il était trop tard pour que je couse autre chose, la grosse loose… En plus j’ai utilisé un tissu super sympa, re la grosse loose.

Pour couronner le tout, l’homme, a émis un avis très tranché sur cette chemise: « ça, c’est vraiment moche, on dirait un vêtement pour femme enceinte… » OK. Au moins, on ne pourra pas m’accuser de snober Burda sans avoir testé.

Dommage, mes raccords rayures étaient chouettes.

Si bien que pour la prochaine rencontre, j’ai la pression! Alors je m’y suis prise à l’avance.Le thème retenu, c’est tissu commun: une viscose légère ornée de petits oiseux (c’est tendance…) avec une lisière.

J’ai tout de suite pensé à la blouse Coquelicot d’Histoire de coudre afin d’utiliser la lisère pour la parementure au milieu du top. La viscose se marie bien avec ce modèle un peu ample, j’ai coupé un 36 et c’est parfait pour moi.

Le dos liquette (qu’on ne voit pas puisqu’il dans mon pantalon…) est plus long que le devant. L’empiècement dos est doublé. J’avais peur que  le pli creux donne trop d’ampleur mais non, la blouse me plait comme ça.
J’ai bien aimé la finition au bas des manches: il est resserré par une série de 5 petits plis. Comme d’habitude chez Frédérique, les finitions sont originales et bien expliquées.  Bref, tout roule!

Les filles, le défi est relevé! J’espère que le thème ne changera pas d’ici juillet… Hi! hi!

Cahier des charges:

Blouse coquelicot d’histoire de coudre coupée en 36 sans modifications.

Viscose achetée au poids en Alsace.

Catégories : couture femme | Étiquettes : , | 29 Commentaires

Le cas de la jupe serpillière

Ah! Ah! En voilà un titre vendeur!

Tout ça c’est la faute de Séverine… Il faut bien que ça soit la faute de quelqu’un! Plusieurs fois par an, je descends de ma montagne et retrouve les copines alsaciennes pour des virées tissus. On s’amuse beaucoup, on se lance des défis, on se motive, on plaisante… Quand Tokad et moi craquons pour ce genre de tissu tissé, Séverine nous taquine toujours en disant que cela lui fait penser aux tissus utilisés pour les serpillières… Hi! Hi!

img_1626

Sympa, comme résultat! J’ai choisi pour mon tissu serpillière une jupe Sélénite d’Histoire de coudre toute simple, sans poche pour la finir plus rapidement… Hahum…

img_15972

Rapidement, mon oeil! Commencée en février dernier, elle traînait dans mon atelier et je ne l’ai terminée que la semaine dernière, il me manquait de la doublure que j’ai trouvée avec les Alsaciennes justement en novembre.

img_1623

J’aime beaucoup ce modèle déjà réalisé ici, qui permet pas mal de fantaisies: poches ou non, passepoil ou non, tissus contrastés ou non… Sélénite est peu gourmande en tissu et permet d’utiliser ses chutes, comme ici, un reste de suédine noire.

img_1621

De plus, les bandes contrastées noires affinent la silhouette, ce qui est plutôt appréciable. J’ai fait un ourlet invisible main et comme pour la dernière jupe, j’ai oublié d’ajouter les 3 cm de marges de couture en bas. J’ai ajouté seulement 1 cm mais la longueur me convient.

img_1582

Cahier des charges.

Jupe Sélénite d’histoire de coudre coupée en 36. Sans poche.

Fermeture invisible de 22 cm.

Un reste de suédine acheté dans ma mercerie et coton épais acheté en Alsace.

Collier douce parenthèse lili et le scarabée roz

Je l’aime bien ma jupe serpillière, bien plus que je n’aime passer la serpillière… Coudre tous les jours, oui! La serpillière, non!

Catégories : couture femme | Étiquettes : | 25 Commentaires

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

%d blogueurs aiment cette page :