Entre moi et la blouse Carme, c’est l’amour fou. C’est le premier vêtement un peu technique que j’ai réalisé pour moi, qui m’allait bien et j’en ai été rudement fière. Cela a boosté ma confiance en mes capacités de couturière et m’a permis de me lancer dans des projets dont je ne me croyais pas capable. Je l’ai réalisée 5 fois déjà en version blouse plus une version transformée en robe saharienne.
Comme pour la précédente, j’ai effectué de menues modifications: manches allongées de 2 cm, pinces poitrine abaissées de 1 cm (mais la prochaine fois je les abaisserai un peu plus).
Carme est un joli patron avec des points techniques: des pinces, des plis plats, une patte de boutonnage, un col, un plastron, une fente indéchirable, des fronces.
Le détail le plus intéressant de ce patron est le joli plastron avec ses plis plats. Il demande de la minutie et de manier le fer à repasser mais rien d’insurmontable grâce à cette vidéo explicative concoctée par Pauline Alice ici. Le tissu, dont je ne connais pas la composition, est très fin j’aurais dû entoiler la patte de boutonnage, les boutonnières ne sont pas très nettes, dommage.
Pour réaliser l’ourlet, je pique une ligne à 0,5 cm du bord puis j’effectue deux replis de 0,5 cm que je marque bien au fer à repasser.
Cahier des charges
Blouse Carme de Pauline Alice acheté en PDF à 8€ et déjà utilisé 6 fois
Tissu acheté au poids pour 2 € environ.
Boutons récupérés sur la blouse Carme n°5 qui s’est déchirée, le tissu était très fin.
L’homme et moi apprécions de partir en amoureux, pas forcément loin, pas forcément longtemps, mais ça fait du bien de s’octroyer des petits moments en tête à tête… Sur les bords du lac d Annecy, le week-end en amoureux fut vraiment printanier et je me suis concoctée un look 100% home-made pour l’occasion.
Avant de partir, j’ai réussi à me coudre deux nouvelles pièces: une chemise Rosa de Tilly and the buttons et une jupe Safor de Pauline Alice.
Dois-je encore présenter la chemise Rosa? Elle fait partie de mes patrons de chemises préférés, j’en ai réalisé 4 + une en version robe chemise. En voici donc une 6ième. Quand on aime, on ne compte pas. J’aime particulièrement la jolie coupe cintrée et j’ai choisi pour cette Rosa un crêpe un peu transparent orné de petits coeurs multicolores. J’ai modifié, comme pour les trois chemises précédentes, le bas des manches. En effet, je trouve le bas des manches proposé un peu trop simpliste. j’ai allongé la manche de 5 cm, coupé une fente et réalisé une fente indéchirable. Puis j’ai froncé le bas de la manche et ajouté un rectangle de 24 cm X 10 cm plié en deux pour la manchette.
Comme d’habitude, je monte le col en suivant la technique de Four square walls tellement propre et efficace. J’ai entoilé toutes les pièces du col et je les ai amidonnées pour me faciliter la couture.
Au dos, la découpe en pointe demande un peu de minutie mais rien n’est impossible. Pour la réaliser, il y a un pas à pas en photos très clair dans les explications.
Les boutons ont été chinés lors des puces des couturières organisées par les doigts d’or en septembre.
J’avais envie depuis longtemps de réaliser la jupe Safor. La version B bicolore de Pauline Alice est vraiment sympa et j’ai dans mon stock un tissu serpillière noir et blanc graphique (clin d’oeil à Séverine…) qui marié, à un tissu uni noir, serait parfait pour ce patron. Pour tester Safor, je me suis contentée de faire la version A courte sans les poches dans cette gabardine kaki. Coupée en 36, elle est parfaite et super rapide à coudre.
Le charme de cette jupe réside dans la découpe assymétrique du devant. Il y a deux pans que l’on prend soin d’ourler avant de les assembler. J’ai découvert l’ourlet à onglet, merci Pauline Alice pour cette nouvelle technique que je ne connaissais pas, je la réutiliserai. ( vidéo explicative ici)
Au dos, une fermeture éclair invisible et un bouton sur la ceinture ferment la jupe. Je dois dire que j’ai béni mon nouveau pied Bernina pour fermeture à glissière cachée… J’avais des sueurs froides avant pour coudre ce genre de fermeture et bien souvent, j’évitais d’en poser et trichait un peu comme ici… Mais là, c’est nickel et sans prise de tête. Je suis super contente de ce nouvel accessoire.
Heureusement qu’il a fait beau sur les bords du lac… Même si j’aime ma nouvelle jupe, je la trouve quand même plutôt courte. Si je dois refaire la version A, j’allongerai la jupe grâce aux lignes prévues sur le patron. Quel plaisir de pouvoir s’habiller en home-made!
J’avais vraiment aimé coudre le top Faura. J’ai donc voulu me coudre le même modèle mais en version robe. Je suis plutôt mitigée sur le résultat à cause du choix du tissu, le tissu est très fin et léger, il ne faut pas la porter un jour de vent. J’ai l’impression en la mettant de n’avoir pas grand chose sur le dos. Et la forme ne plait pas à mes hommes visiblement, ils m’ont demandé si je m’étais cousu un tablier… Snif. Je ne suis donc pas spécialement emballée par cette robe qui reste tout de même largement portable. La petite goutte dos est pourtant toujours aussi mignonne et facilement réalisable avec un peu de minutie.La robe trapèze est resserrée à la taille par des brides que l’on glisse dans des anneaux demi-ronds .Mais comme le tissu est très fin, deux anneaux alourdissaient trop la robe. J’ai usé du découd-vite et j’en ai retiré un de chaque côté . J’ai ensuite simplement fait un noeud avec les brides, c’est bof mais je n’avais pas le choix. L’encolure est finie proprement grâce à une parementure intérieure que l’on surpique ensuite pour la maintenir bien en place. Les découpes princesse du corsage épousent joliment le buste. La version robe ne dispose pas de manche, l’emmanchure est finie proprement par un biais retourné sur l’envers.
La version robe dispose d’une grande poche centrale, c’est ça peut-être qui a fait dire à mes hommes que la robe ressemblait à un tablier.
Le temps printanier, oscillant entre pluie et temps glacial et chaleur estivale, a inspiré les participantes qui ont choisi comme thème les plis et le beau temps.
J’ai choisi de réaliser une nouvelle version de la robe Aldaia de pauline Alice, version similaire à la précédente, à savoir le corsage de la version B avec ses 2 petits plis qui font un joli drapé. Je l’ai coupée en 36 dans un joli jersey bleu turquoise, un peu graphique, acheté au Stoffen Spektakel de Besançon en novembre dernier. Bleu turquoise pour le beau temps!
J’ai choisi le jolie jupe de la version C , la version jupe droite est beaucoup moulante pour moi. J’aime beaucoup cette petite jupe dansante.
Comme pour la précédente, j’ai bien étiré la bande d’encolure pour éviter que le corsage ne baille et l’ai réduite de 5-7cm, puis je l’ai surpiquée à l’aiguille double.
Comme le printemps est souvent frisquet dans ma montagne, j’ai choisi de faire des manches longues et j’ai allongé la manche d’au moins 15 cm, je l’ai aussi réduite en largeur pour ne pas que la manche vrille.
Au dos, on fait correspondre les pinces du corsage aux coutures de la jupe milieu et des deux jupes des côtés. Comme d’habitude chez Pauline Alice, tout est bien expliqué. Les différentes versions, que l’on peut mixer, permettent de rentabiliser le patron sans s’ennuyer.
Tu la vois là, la couturière qui n’en peut plus de l’hiver dans sa montagne et qui appelle désespérément le printemps avec un petit top sans manche fleuri et des petits zoziaux ?
Printemps, je t’attends avec ce top Faura de chez Pauline Alice acheté en PDF en même temps que ma jupe Mirambell
C’est un top ou une robe avec des liens qui permettent de cintrer la taille. L’encolure est finie proprement grâce à une parementure intérieure que l’on surpique ensuite pour la maintenir bien en place.
Mais ce qui m’a surtout plu dans ce patron, c’est la mignonne petite goutte au dos fermée grâce à une agrafe cousue à la main.
La poitrine est mise en valeur grâce à des découpes princesse. Comme d’habitude chez Pauline alice tout est bien expliqué et même la petite goutte dos, qui peut sembler d’un prime abord un peu compliquée, se réalise sans encombre.
Oooooh que j’aime les patrons avec de jolis détails: des jolis plis, une taille haute avec une jolie découpe…
De jolis détails qui permettent de s’appliquer et qui donnent de jolies finitions permettant à la couturière amatrice que je suis d’être fière de son travail…
J’avais acheté, il y a quelque temps déjà, le patron pochette de la jupe Mirambell chez Pauline Alice. J’aime généralement ses patrons, ils tombent bien sur moi, sans retouche. La taille haute et les plis plats en font une mignonne petite jupe dansante.
Le dos de la version A est composé de deux parties avec chacune 3 plis et une fermeture invisible
Comme d’habitude, chez Pauline Alice, tout est bien expliqué et tout roule. C’est un patron pourtant avec quelques points techniques comme la pose de la fermeture invisible, la ceinture doublée, les plis que l’on surpique, les poches prises dans les côtés de la jupe.
Attention tout de même la jupe version A est courte, la longueur pour moi est parfaite mais je ne mesure qu’1m57.
j’aime beaucoup les patrons comprenant des poches pour y fourrer ses mains… C’est facile d’en ajouter me direz-vous, oui, mais quand c’est proposé dès le départ, c’est plus simple. Le patron prévoit d’utiliser de la doublure pour les poches. Comme mon tissu est assez fin, je l’ai utilisé aussi pour les parties intérieures des poches et tout va bien.
J’adore ma nouvelle jupe et je tenterai dans une viscose estivale ma version boutonnée qui me plait aussi beaucoup.
Comme d’habitude, je me suis cousu une petite robe pour les fêtes… Je me rends compte qu’invariablement, je pioche dans les même coloris, celle de 2016, celle de 2015. Bref, j’aime le bleu et le bordeaux, ça m’évite d’avoir à acheter de nouvelles chaussures pour aller avec mes robes.
J’ai choisi la robe Kate du livre de Pauline Alice « Ma garde-robe chic et intemporelle » . J’aime généralement les coupes cache-coeur et j’avais depuis très longtemps un velours ras extensible et assez fin, acheté dans ma mercerie qui pouvait faire l’affaire.
C’est un modèle simplissime, il suffit de savoir faire des fronces, piquer des pinces et poser du biais rapporté… Et si on ne sait pas, des pages techniques à la fin du livre permettent de s’approprier ces savoir-faire de base. Les pages à la fin ne me servent pas à grand-chose, j’aurais aimé dans ce livre, trouver au moins un modèle plus technique.
Tous les bords sont finis proprement avec du biais. J’ai choisi un bais liberty Mitsi rose et il m’en a fallu 5 mètres.
C’est ma première réalisation à partir de ce livre et j’ai remarqué sur deux pièces de ce premier patron des repères manquants. C’est dommage. Les repères pour froncer les épaules devant sont manquants ainsi que, et c’est bien plus embêtant, les repères pour indiquer le devant et l’arrière de la manche ainsi que le milieu de la tête de manche.
C’est vraiment embêtant pour bien monter la manche.
Le tissu aussi colle aux collants, il me faudrait une sous-robe ou avoir doublé les panneaux de la jupe. J’aime tout de même ma robe et je pars réveillonner avec.
Il faut dire que je suis plutôt chanceuse, non seulement j’ai passé un merveilleux week-end ensoleillé à Lyon mais j’ai, en plus, pu y retrouver ma copine Eléonore de Blabla couture. Elle tenait un stand à la foire d’automne de Meximieux et m’a fait cadeau de ce superbe jersey à grosses fleurs. Du vert sapin, des fleurs? Voilà qui est bien végétal à n’en point douter.
Oui , oui… Encore des fleurs, je m’étonne moi-même. Je voyais bien ce jersey en robe, pourquoi pas aldaia? Pour la première , j’avais choisi la version A que j’avais trouvée trop courte et trop moulante. J’ai choisi cette fois-ci la jupe version C et je trouve que cette jupe dansante me va beaucoup mieux.J’ai choisi le corsage version B, 2 petits plis font un joli drapé. Les milieux devant sont pris dans les côtés. J’aime vraiment beaucoup cette construction.
J’ai bien étiré la bande d’encolure pour que le décolleté ne baille pas, je l’ai réduite de 7 cm en longueur puis je l’ai surpiquée à l’aiguille double. J’ai aussi allongé la manche de 9 cm, j’aurais voulu une manche longue mais c’est encore trop juste. L’aisance n’est pas négative et je trouvais que les manches de ma première aldaia vrillaient un peu. J’ai réduit la largeur des manches et des bracelets de manches et c’est mieux.
Il y a deux pinces au dos que l’on fait correspondre à la couture du milieu jupe et côté jupe.
J’adore ma nouvelle robe. Avec un gilet et des collants bien épais, je pourrai la mettre même en hiver.
Je m’baladais sur l’avenue le cœur ouvert à l’inconnu.
J’avais envie de dire bonjour à n’importe qui.
N’importe qui et ce fut toi, je t’ai dit n’importe quoi,
il suffisait de te parler, pour t’apprivoiser…
Je n’ai pas pu m’empêcher de la fredonner tout le week-end cette chanson.
Quoi de mieux pour déambuler sur les champs Elysées qu’un beau soleil et une valeur sûre en couture chez moi : la blouse Carme de Pauline Alice? Il me fallait une tenue confortable parce qu’à Paris, nous marchons énormément, autant se sentir à l’aise.
Je crois bien que je me fais une blouse Carme tous les ans. Voici la 5 ième dans une viscose un peu ethnique… Le plastron demande vraiment de la minutie, et ça n’a pas été de la tarte avec cette viscose très légère et fuyante. J’ai tracé toutes les lignes à la craie et j’ai bien repassé avant de les piquer. Je vous recommande d’ailleurs, avant de réaliser le plastron, de regarder la vidéo explicative concoctée par Pauline.
Je préfère, comme toujours, porter les manches retroussées. Mais cette fois-ci, j’ai allongé la manche de 2 cm, je les trouve un poil courtes.J’ai aussi abaissé les pinces poitrines de 1 cm. Je n’ai pas effectué d’autre modification, tout roule, vraiment. Les explications sont détaillées et si on a besoin d’explications supplémentaires, on peut s’appuyer sur le sew along en français et en vidéo sur la chaine you tube de Pauline Alice (en espagnol et en anglais aussi.).
Cahier des charges
Blouse Carme de Pauline Alice acheté en PDF à 8€ et déjà utilisé 4 fois
Ce qui m’a beaucoup plu, c’est le fait que de multiples combinaisons soient prévues et permettent de nombreuses variations afin de rentabiliser le patron.
Pour ma robe, j’ai choisi la jupe et les manches du modèle A combinées avec l’encolure du modèle C et un très joli jersey acheté au Stoffen Spektakel bien extensible et brillant. Il a été très agréable à coudre et parfaitement adapté au modèle.
J’aime bien l’encolure de ce modèle, très propre avec une parementure intérieure prise dans la couture des manches et maintenue par quelques points invisibles main. On fait une couture morte pour que la parementure ne se voie jamais sur l’endroit.
Je trouve la jupe A très courte, même pour moi qui aime les jupes au dessus du genou et qui ne mesure qu’1 m 57. Elle est aussi très moulante , elle ne pardonne rien… même les tous petits ventres. Aïe!
Je testerai le patron avec d’autres manches pour une version plus estivale donc, je trouve les manches longues trop larges. Je préfère une robe jersey avec une aisance négative. Les manches restent près du corps, tandis qu’avec Aldaïa, elles sont prévues plus flottantes, donc font des plis et vrillent un peu. Comme j’habite au Pôle nord, j’ai allongé les manches de 7 cm, elles sont devenues 3/4 mais j’aurais pu les faire plus longues.
Avec une ceinture, ce n’est pas mal non plus. Malgré les bémols des manches et de la jupe trop courte, ma robe me plait beaucoup. On m’a complimentée sur sa réalisation, ça fait toujours plaisir. Je ne me vois pas la porter tous les jours, elle est trop courte et le choix du tissu fait que je ne pourrai la porter que pour des événements particuliers.
Des petits cadeaux de dernière minute fait-main ont trouvé leur place sous le sapin in extrémis! Je vous souhaite à tous et à toutes une heureuse nouvelle année 2017, de belles créations et du temps pour coudre !
Cahier des charges:
Robe Aldaïa de chez Pauline Alice jupe et manches A, buste C coupée en 36
Très joli jersey acheté au Stoffen Spektakel
Sur ce, je vais hiberner, le froid et la neige sont revenus dans ma montagne…