Ah Paris! S’échanger des baisers dans les jardins, se promener main dans la main, c’est la ville romantique par excellence… Quoi de plus romantique que le baiser de Rodin dont une version se situe dans le jardin des tuileries devant le musée de l’Orangerie.
Pour les promenades et visites parisiennes, j’ai choisi Yvonne qui est un petit combishort estival simple mais chic. J’ai choisi un tissu fluide pour le réaliser, une viscose achetée sur le net chez Mercerine, très agréable par les fortes chaleurs.
Jusqu’à l’année dernière, j’avais juré que la combi ne passerait pas par moi, je ne la trouve pas pratique au quotidien. Mais 2021, c’est L’ANNEE de la combi et je suis faible devant les tendances. Pauvre de moi. J’ai déjà réalisé Sirocco deux fois, ici et ici et maintenant Yvonne, zéro conviction, la fille.
Au moins pour Yvonne, on n’a pas besoin de se contorsionner pour aller aux toilettes ou s’habiller puisque la taille est resserrée grâce à un élastique. Pour la taille 36, que j’ai coupée, il est conseillé de prendre une longueur d’élastique de 52 cm. Cela me paraissait bien peu par rapport à mon tour de taille. J’ai donc coupé 65 cm et ça me serre juste ce qu’il faut. L’inconvénient, c’est que la taille élastiquée, c’est quand même moche. Pour cacher « la misère » on peut soit utiliser une ceinture de sa garde-robe ou en faire une avec le tissu de la combi.
Yvonne m’a séduite avec son petit col chemisier, on retrouve ma marotte pour la chemise ou la robe chemise . C’est le seul point un peu technique du patron qui reste très accessible aux débutants. Le reste n’est pas bien compliqué.
Il n’est pas indiqué de thermocoller les parementures. C’est dommage, j’aurais dû le faire, le col aurait eu plus de tenue avec ce tissu fluide. J’ai aussi mis un bouton supplémentaire sur le corsage, 4 boutons laissaient un décolleté trop ouvert. Je n’aime pas quand on voit mes sous-vêtements. Les manches sont finies simplement par un biais retourné.
J’aimes bien les grandes poches sur les côtés qui sont prises dans les coutures latérales et sont hyper pratiques. Par contre, le short à beaucoup d’ampleur et je suis moins fan. La hauteur de buste pourrait être réduite aussi, le corsage blouse beaucoup.
J’ai pas mal cousu cet été et je n’ai ni eu le temps de prendre des photos ni eu le temps d’écrire des articles…
Pour la rentrée, oui ça date, je me suis cousue une petite chemise Maxine de chez République du chiffon
Pour moi, il s’agit plus d’une blouse que d’une chemise : pas de pied de col, pas de pince, pas d’empiècement dos, pas de pli d’aisance dos… Voilà un patron sans difficulté, hyper basique. J’ai choisi pour Maxine une petite viscose fluide qui convient parfaitement. Il suffit juste de l’amidonner avant de la coudre et c’est aussi facile que de coudre un coton.
La seul « fantaisie » consiste en un col lavallière. Hélas, j’avais un tout petit coupon et j’ai dû réduire un peu la lavallière, en longueur, c’est juste.
Le tissu est vraiment mignon, j’aime beaucoup cette petite blouse même si niveau technique, je ne me suis pas éclatée à la réaliser. Voilà un patron idéal pour les débutantes.
Dans ma recherche de la chemise idéale, j’ai testé pas mal de chemises différentes.
J’ai décidé de faire un petit récapitulatif des patrons testés, de leurs points forts, leurs points faibles à mon humble avis et selon mes propres goûts. Cela n’engage que moi bien sûr et les chemises sont placées par ordre de préférence.
Bon c’est un peu long, je le concède mais j’aime tellement ça les chemises!
Les pièces s’emboîtent parfaitement, les manches se montent à plat, c’est rudement pratique et rapide.
Le montage malin des pattes capucins
Les marges comprises de 0,7 cm
Un prix plus que raisonnable
Les –
Je n’en ai pas trouvé, gros coup de coeur pour ce patron. Peut-être le fait qu’il ne soit vendu qu’en allemand? Même si le pas à pas photo permet de largement s’en sortir pour les non germanistes.
C’est un patron qui offre de jolies variations: robe ou chemise, des plis ou pas, un mélange de tissus ou pas. Même si la coupe de la robe, très ample, ne me convient pas trop.
Les détails originaux: le joli dos qui fait un peu far-west, la forme du col, le devant travaillé.
Des pièces qui s’emboîtent parfaitement.
Les –
Le prix, assez élevé pour un PDF.
L’ouverture un peu simpliste des manches, il n’y a pas de patte de boutonnage, et finalement, je la trouve un peu trop béante. La prochaine fois, je ferai une fente indéchirable (tuto ici)
Pas tout à fait une chemise, pas tout à fait une blouse, entre les deux, c’est un bon compromis pour les débutantes.
Assez rapide à réaliser puisqu’il n’y a pas d’empiècement dos, des bracelets de manches simplifiés et une fente indéchirable.
Taille bien.
La cravate séparée, on peut la nouer comme on veut ou s’en passer si on n’aime pas.
Les –
C’est une chemise pour la belle saison, à faire en tissu léger avec des manches 3/4. Quand on habite au Pôle nord comme moi, on ne peut pas la mettre tout le temps.
(Pas beaucoup de points négatifs, vous le noterez! ^^)
Renforce l’effet d’épaules massives , à éviter peut-être quand on a une morphologie en V comme moi, zut! J’aime ma chemisette quand même et je l’ai déjà portée plusieurs fois.
Ottobre, chemise girly touch , tirée du magazine 5/2013. Chemise à manches longues à la base, mais il me manquait du tissu….
Les +
Le prix 8,95€ et 20 autres modèles. On peut commander les numéros à l’unité ici.
Les tailles disponibles : du 34 ou 52
Les –
Il faut dire que le fait que les motifs soient à l’envers m’a dégoûtée, et finalement, je l’ai peu (pas) portée… Presque un flop couture
Les explications peu claires.
Mythique de Aime comme Marie
Sujet à polémique, le patron a disparu de la vente.
Les +
Une coupe classique et cintrée
Les –
Les erreurs dans les explications
Les parements de manches montés à l’envers
Le prix (plus cher que Juliette avec les FDP) pour un patron dessiné à la main dans un emballage pas très costaud
Les flops:
Chemisier à basque volantée du magazine Burda de mars 2015
Les +
Pas grand chose…
Les –
Les explications nébuleuses
Burda taille trop trop grand. La plus petite taille ne convient pas à mon petit 36 du commerce.
Vous connaissez le principe des patrons Lekala? On entre ses mensurations et on reçoit le patron à sa taille (normalement!). Le prix est modique mais les explications, plus que sommaires, ne sont pas très bien traduites. Je ne pense pas avoir bien entré mes mensurations, après la coupe du tissu, les manches sont trop courtes et il me semble qu’il me manque une parementure … Ou alors, je n’ai rien compris au montage, ce qui est possible aussi…
Voilà un joli panel de chemises que j’étofferai si je couds de nouveaux modèles… Ça n’a pas été aussi périlleux que pour la recherche du diamant vert mais presque!
Ça faisait longtemps que j’avais envie de m’acheter un coupon de tartan. Mon précieux enfin dans mon stock, je me suis longtemps interrogée sur ce que j’allais en faire… Une blouse Carme, une chemise Mila? Et puis finalement j’ai opté pour une robe droite qui ne demandait pas trop de raccords carreaux, c’est toujours périlleux les carreaux!
J’ai choisi une robe Vanessa de République du chiffon mais je suis plutôt mitigée sur le résultat. C’est une robe droite vraiment simple, avec deux formes d’empiècements proposés, soit en triangle soit droit.
J’ai coupé une taille 36, ma taille habituelle.
Pour l’encolure, dans les explications, il est préconisé de mettre un biais. J’ai préféré ajouter une bande de jersey comme pour un tee-shirt.
Pour l’empiècement, j’ai choisi un jersey gris brillant acheté avec Tokad et Eveline_ka au Stoffen Spektakel à Besançon. L’alignement carreaux corps-manches est plutôt réussi, je suis contente de moi.
Les manches froncées m’ont posé problème. Je les trouvais beaucoup trop froncées pour mon tartan assez épais et c’était vraiment vilain. Je les ai décousues et j’ai fait à la place un pli creux. Ce n’est pas idéal mais c’est moins moche.
La robe se marie très bien avec mon manteau quart, oui, j’en remets une couche!
J’aime bien ma robe mais je la trouve trop courte! Pourtant, je l’ai allongée de 3 cm, alors que d’habitude, avec mon mètre 57, je raccourcis la longueur de tous les patrons. J’ai aussi allongé les manches, l’hiver, des manches longues, c’est quand même appréciable. Mais quelques centimètres en plus n’ auraient pas été du luxe. Ajoutez à cela les galères sur les manches, je ne sais pas si je retenterais.
Pour la première fois, fin octobre, je me suis rendue dans le quartier des tissus près de Montmartre. J’y ai acheté mon tartan chez TissusReine, j’ai bavé devant le rayon boutons, devant les libertys… Je suis allée mangé au restaurant, j’ai assisté à un spectacle, j’ai flâné dans les rues… Avec beaucoup d’insouciance… Comme tous ces gens ce vendredi 13 novembre… Bien sûr, ce blog se veut léger mais mon coeur est lourd…
L’été, ça permet de rencontrer pour de vrai des copinautes qui sillonnent la France pour leurs vacances et ça, c’est vraiment chouette…
Justement, Chloé du blog le Kaffeeklatsch passait quelques jours au bord du lac Léman et a eu l’idée d’utiliser un coupon commun, d’en faire chacune une Juliette et de se faire une séance photo au bord du lac.
Bon le duo ne se fera pas avec Chloé, qui n’a pas eu le temps de coudre sa Juliette, mais avec sa fille pour laquelle j’ai réalisé une robe Lotta de chez Compagnie M.
Quel plaisir de coudre pour une petite fille! Je crois bien que depuis le Lotta pattern tour, je n’ai rien cousu pour une petite fille. La robe est réalisée dans les chutes (A bas les chutes!) de ma Juliette, de ma robe Dolores et de ce sac Léni.
Le tissu en question a été acheté avec les copines blogueuses en Alsace. Je ne connais pas sa composition, il est très léger et fluide. Du coup, il est très agréable à porter mais il vit un peu sa vie… Sort de la jupe… Et n’a pas été facile à couper!
Rien à ajouter de plus sur la réalisation par rapport à la première Juliette en coton, j’ai abaissé la poche poitrine que je trouvais trop haute et superposé le devant droit à 3 cm du devant gauche.
Je n’ai pas utilisé de pressions en nacre cette fois-ci mais de jolis boutons achetés dans ma mercerie.
Photos prises au château de Chillon, posé comme un bijou au bord du lac Léman, célébré par Rousseau, Hugo, Lord Byron, peint par Courbet, c’est un superbe château médiéval à visiter. En se baignant sur la mignonne plage à côté, on profite d’une superbe vue.
Chloé, bon retour chez toi. J’attends ta Juliette!
Oui… J’ai beaucoup hésité, depuis le mois de mars, je n’ai pas énormément de nouvelles coutures à montrer mais le côté international de ce me made month là me plaisait.
C’est assez amusant de voir les vêtements home made des couseuses de tous les continents, par contre, vu le nombre de participantes, c’est un peu moins convivial, il faut bien le dire. Et petit bonus, ça m’a fait travailler mon anglais! Lire la suite →
J’aime particulièrement ce vêtement facile à porter avec une jupe ou un pantalon.
Quand est sortie la nouvelle collection de République du chiffon, mon attention s’est portée sur la chemise Juliette. C’est drôle parce que quand est sortie la nouvelle collection de chez Named, la chemise Keana, qui est assez similaire, ne m’avait pas du tout plue, je trouvais qu’elle faisait pyjama. Comme quoi…
Le montage du col m’intéressait. Ce n’est pas très compliqué au final, ça se monte comme le col d’un blazer.
J’aime assez ma chemise même si la marque ne partait pas avec un gros capital sympathie de ma part. J’ai essuyé bien des déconvenues. J’ai été plus que déçue de l’achat de la veste Julia, qui a été retirée de la vente à cause des trop nombreuses erreurs du patron. Les clientes auraient pu être prévenues, bref. Je n’ai jamais pu arriver au bout de la robe Georgina: l’encolure me cisaille le cou (d’ailleurs beaucoup ont fait une encolure en V), ça blouse bien de trop à mon goût… A force d’essayer de la reprendre, j’ai fait un trou dans mon tissu, j’ai laissé tomber, bien énervée.
Au moins, je suis arrivée sans encombre au bout de ce modèle et le résultat me plait.
Quelques remarques:
Je trouve les repères de la poche trop hauts, je la positionnerai plus bas pour une prochaine version.
Attention dans les explications: il est dit de couper les parties poches en deux exemplaires, ce n’est pas nécessaire. D’ailleurs, il est marqué de ne les couper qu’une fois sur le patron.
Des passages des explications sont trop succincts. Pour le montage des manches, il est juste dit « Montez les manches sur le corps… (Montage tubulaire) » Moui, n’oubliez pas de bien froncer les têtes de manche. Il est dit aussi: « Marquez les repères des boutons pression sur les milieux devants et posez-les ». Moui, il n’y a pas de repères sur le patron. Il n’est pas dit non plus de combien de cm on doit superposer les deux devants. Même si je suis bien consciente que d’une personne à l’autre, il peut y avoir des ajustements, j’aurais aimé avoir une idée avant de poser mes pressions.
Du coup, j’ai superposé le devant droit à 3,5 cm du devant gauche. Est-ce que c’est trop , pas assez?
Cahier des charges:
Chemise Juliette République du chiffon en 36
Coton « pommes » acheté au marché aux tissus en duo avec Tokad. J’ai hâte de voir ce qu’elle va en faire.
Boutons pressions achetés au marché aux tissus. Dommage, je n’en ai plus.
Et pour les vieilles qui se souviennent comme moi, mangez des pommes!
J’ai découvert le joli univers coloré de Zoé grâce au défi jupe lancé ici. Il fallait une jupe droite avec un petit plus: des découpes, marier des tissus ou des matières…
C’était le défi idéal pour la petite jupe Livie, un patron gratuit offert généreusement par la créatrice de République du chiffon.
Je n’ai pas choisi de marier des tissus différents mais de souligner les découpes par des surpiqûres rouges. Oui , j’aime le rouge et noir , on ne se refait pas.
A force de lire ici ou là que la jupe Livie était petite, je l’ai coupée en 36 ma taille, mais j’ai été bien généreuse sur les marges de couture… Et bien mal m’en a pris, elle est trop grande. J’ai rogné les côtés… mais ce n’est pas suffisant. Elle devrait être à la taille de ma maman, je la lui offrirai si elle lui plait.
Et si elle ne lui plait pas , je reprendrai le dos mais Dieu que je n’aime pas ça!
De dos…
La prochaine fois, pour les patrons République du Chiffon, je me fierai à la taille dessinée par Géraldine. 🙂
Oui parce que je me lance dans un projet pharaonique: la veste Juliaaaa! 25 pièces à découper chacune deux fois! Je ne suis pas sortie de l’auberge, j’en suis encore à scotcher les pages du PDF. Mais j’y arriverai un jour, j’y arriverai….